Affaire Pierre Palmade : trois dealers bientôt jugés

5 octobre 2023 à 14h58 par Fabienne Lacroix

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Trois personnes, soupçonnées d'avoir fourni des stupéfiants à l'humoriste avant son accident, vont être jugées en correctionnelle le 20 novembre.

Pierre Palmade
Pierre Palmade a été placé sous controle judiciaire après l'accident.
Crédit : @cavousofficiel

Dix mois après l’accident impliquant Pierre Palmade, trois personnes, âgées de 21, 22 et 31 ans ont été interpellées cette semaine en région parisienne dans le cadre d’une enquête pour trafic de stupéfiants. Les trois individus sont soupçonnés d’avoir fourni des produits à l’humoriste. Ils devaient d’ailleurs effectuer une livraison auprès de lui le soir de l’accident, le 10 février dernier.

Rappel des faits : sur une route départementale de Seine-et-Marne, la voiture conduite par Pierre Palmade percute un véhicule venant en face. Outre le comédien, l'accident fait trois blessés graves : un homme de 38 ans, son fils de 6 ans et sa belle-sœur de 27 ans, enceinte de six mois et demi et qui perdra le bébé avant un accouchement par césarienne réalisé en urgence.

En garde à vue, Pierre Palmade, en proie depuis des décennies à des problèmes de toxicomanie, reconnait avoir consommé des produits stupéfiants avant de prendre le volant.

Il est mis en examen pour homicide et blessures involontaires par conducteur ayant fait usage de produits stupéfiants en état de récidive légale.

Bébé mort in utero

Les qualifications retenues sont susceptibles d'être modifiées en "blessures involontaires" par la juge au cours de l'instruction après qu'un rapport d'expertise médicale a établi, en septembre, la mort in utero de l'enfant de la passagère qui se trouvait dans le véhicule percuté par celui de l'humoriste.

L'artiste est un temps placé en détention provisoire mais sans être physiquement entré en prison : victime d'un AVC deux semaines après l'accident, il est hospitalisé.

Depuis début juin, le comédien de 55 ans a l'interdiction de quitter la région Nouvelle-Aquitaine et l'obligation de fixer sa résidence dans un lieu déterminé.

Son contrôle judiciaire l'oblige à poursuivre ses soins et lui interdit d'entrer en contact avec les victimes et de conduire un véhicule, d'après la même source.

(avec AFP)