Bousculade de poneys près de Vitré : le centre équestre sera jugé en mars 2023
17 octobre 2022 à 18h13 par Maëva Bossard
En juillet dernier, un groupe d’enfants avait été victime d’une bousculade de poneys lors d’une promenade. Le centre équestre responsable du groupe sera jugé en mars 2023.
Crédit : Illustration Pexels
Le 6 mars 2023, le centre équestre où une bousculade de poneys avait blessé un groupe d'enfants en juillet près de Vitré (Ille-et-Vilaine) comparaîtra devant le tribunal de police de Rennes. Il sera jugé pour "blessures involontaires", a-t-on appris lundi auprès du parquet.
Le Domaine de la Haute Hairie, à Saint-M'Hervé, est accusé d'avoir commis une "faute d'imprudence" en laissant un groupe de 25 enfants âgés de 7 à 13 ans accompagnés de deux encadrantes auprès d’un troupeau de 15 poneys "à proximité immédiate", a précisé le procureur de la République de Rennes, Philippe Astruc, confirmant une information du site internet de Ouest-France.
Le 19 juillet dernier, vers 21H, ce groupe d’enfants menait les poneys vers un champ, quand le troupeau a subitement fait demi-tour, les bousculant.
Certains enfants du groupe, se trouvant sur un chemin clôturé "ne permettant aucune évacuation ni mise à l'écart urgentes en cas d'incident", avaient été victimes de fractures des os du visage et de traumatismes faciaux consécutifs à des coups de sabots.
L'enquête confiée à la brigade de recherches de Vitré a cependant démontré "qu'aucune faute délibérée ne pouvait être reprochée à la société ni à ses représentantes."
Les parents de 17 enfants n'ont pas souhaité qu'ils soient examinés lors de l'enquête, alors que deux autres enfants présents dans ce groupe n'avaient pas été blessés.
Le centre équestre comparaîtra donc pour "blessures involontaires par personne morale avec incapacité n'excédant pas trois mois" en mars prochain. Les poursuites concernent "6 enfants victimes de blessures ayant entraîné des incapacités totales de travail de 6 à 56 jours", a précisé le parquet.
Le Domaine de la Haute Hairie avait fait l'objet de trois visites des services de la "jeunesse et sport" en 2016, 2018 et 2021 pour des contrôles administratifs qui s'étaient "soldés positivement", indiquait le procureur de Rennes Philippe Astruc à l'AFP après l'accident.
(Avec AFP)