Cet homme a passé 4 000 appels malveillants en trois mois à son ex-compagne

Publié : 22 juillet 2022 à 14h36 par Maëva Bossard

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Ce jeudi 21 juillet 2022, un homme a été condamné à 12 mois de prison ferme pour avoir passé 4 000 appels malveillants à son ex-compagne en trois mois.

Crédit : Illustration Pexels

Les faits se sont déroulés à Chabris dans l'Indre, du 20 janvier au 18 avril 2022. Suite à une rupture, un homme n’a cessé de contacter son ex-compagne et mère de ses deux enfants, comptabilisant 4 000 appels, SMS et MMS malveillants en trois mois.


Cela faisait 17 ans que le couple vivait ensemble ainsi qu’avec leurs enfants âgés de 12 et 10 ans, jusqu’à leur séparation il y a trois ans. L’homme n’a pas digéré cette rupture et a souhaité "recoller les morceaux et se marier", selon les gendarmes qui l’ont interpellé.


C’est ainsi qu’il explique ces 4 000 appels à l’encontre de son ex-conjointe dont la malveillance a été précisée par la procureure de la République, l’un indiquant vouloir "cramer la maison et promettait des bobos".


Ces menaces à répétition ont conduit la femme à prendre des mesures pour se protéger mais aussi pour protéger ses enfants. Elle a alors demandé leur placement "afin d’assurer leur sécurité". Ce n’est pas la première fois que les enfants sont témoins d’un tel comportement, puisqu’en 2012, leur père avait déjà été condamné à six mois de prison avec sursis pour violences conjugales. Des gestes violents qui se seraient réitérés récemment, cette fois à l’encontre de ses enfants selon l’avocate de la victime.


Les appels malveillants ont eux aussi été considérés comme des violences conjugales par la procureure. Celle-ci a demandé au tribunal de condamner le prévenu à 18 mois de prison dont six avec un sursis probatoire de trois ans. Elle a également demandé à ce que le prévenu soit obligé de travailler et de suivre des soins ainsi qu’il verse une indemnisation de 2 250 € d’intérêts civils à la victime.


Etant en accord avec la procureure, le président du tribunal a demandé un mandat de dépôt.