Covoiturage : conduite au mauvais endroit, elle est laissée sur le bord de la route

28 décembre 2022 à 10h53 par Maëva Bossard

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Au lieu d’aller à Thénac en Charente-Maritime, la conductrice est allée jusqu’à la ville homonyme en Dordogne.

Crédit : Illustration Pexels

Alors qu’elle devait rejoindre sa famille pour Noël à Thénac en Charente-Maritime, la conductrice de son covoiturage l’a déposé en Dordogne, en pleine nuit, sur le bord de la route.


Le vendredi 23 décembre, Juliette réserve un covoiturage afin d’éviter les grèves de trains pour rejoindre Thénac en Charente-Maritime depuis Annecy. Elle trouve une conductrice qui semble parfaite, notée 4,9 sur 5 et qui lui propose de faire le trajet pour 90 €.


Un voyage agité


Juliette embarque alors pour ce périple, mais tout ne se passe pas comme prévu.


Au contraire, la jeune étudiante de 22 ans vit un véritable cauchemar : la conductrice n’est pas aimable avec ses passagers, elle se trompe souvent de route, roule en excès de vitesse et finit même par se faire flasher.


Les autres passagers ne sont pas plus rassurants, car certains tentent de soudoyer la conductrice pour qu’elle fasse un détour et qu’elle passe par Libourne, et l’un d’entre eux, assis à l’arrière de la voiture, est même ivre.


Une erreur de destination


Et ce n’est pas tout, puisque la nuit tombée, Juliette réalise qu’ils ne se dirigent pas du tout vers leur destination initiale.


La conductrice confie qu’elle doit se rendre dans une retraite bouddhiste, ce qui met la puce à l’oreille de l’étudiante. Cette dernière constate qu’ils sont en route pour Thénac en Dordogne, et non en Charente-Maritime. Pourtant, c’est bien la ville près de Saintes qui était indiquée sur le site lors de la réservation.


La conductrice refuse de faire demi-tour, ce qui pousse Juliette à demander à descendre. Cette dernière se retrouve sur le bord de la route en pleine nuit, loin de sa famille qu’elle devait retrouver il y a des heures. Elle attend deux heures avant qu’un taxi ne vienne la chercher et l’emmène à Bergerac où elle passera la nuit.


Elle ne rentrera en Charente-Maritime qu’à 15 heures le lendemain, après avoir pris un train en pleine grève SNCF. Au total, le voyage lui aura coûté 240 € que la conductrice refuse de payer. Malgré avoir contacté le site, Juliette n’a pas obtenu de réponse.