Fausses alertes dans les aéroports : 18 interpellations, essentiellement des mineurs

20 octobre 2023 à 8h01 par Joséphine Point

InfosLes infos

Ce jeudi 19 octobre, 11 aéroports dont ceux de Nantes et Bordeaux ont encore fait l’objet de fausses alertes, ce qui a nécessité de nouvelles évacuations et provoqué des perturbations dans les vols.

Image d'illustration

Crédit : Pixabay

Au moins 11 aéroports français ont procédé ce jeudi 19 octobre à des évacuations, parfois brèves, après des alertes à la bombe, provoquant une deuxième journée consécutive de perturbations dans les opérations aériennes. Les interpellations sont en cours.


"Il y a eu 18 interpellations par les services de police ces 48 dernières heures, essentiellement des mineurs, ils sont présentés au moment où je vous parle à la justice", a déclaré Gérald Darmanin, le ministre de l'Intérieur, sur BFMTV : "on le dit à tous ceux qui nous écoutent, on retrouve tout le monde", que ce soit via des appels, même masqués, ou des courriers électroniques, a-t-il mis en garde.


Le gouvernement a prévenu que chaque menace ferait l'objet d'un dépôt de plainte, le ministre de la Justice dénonçant "les petits guignols qui s'amusent avec ces menaces, fausses en l'occurrence". La sanction pénale peut aller jusqu'à deux ans de prison et 30 000 euros d'amende.


Mercredi déjà, la plupart des grands aéroports français, parmi lesquels ceux de Brest, Rennes, Nantes et Bordeaux, avaient été temporairement évacués après des menaces, conduisant à l'annulation de 130 vols et à d'innombrables retards. Les 11 aéroports ayant déclenché des évacuations ce jeudi sont ceux de Bâle-Mulhouse, Bordeaux-Mérignac, Beauvais, Clermont-Ferrand, Carcassonne, Tarbes-Lourdes, Béziers, Montpellier, Nantes, Perpignan et Lille.


 


Les établissements scolaires également touchés


Ces fausses alertes se multiplient depuis plusieurs jours en France, notamment depuis l'attaque jihadiste qui a coûté la vie à l'enseignant Dominique Bernard. Outre les aéroports, de nombreux établissements scolaires sont également touchés. Selon le ministre de l’Éducation nationale, Gabriel Attal, depuis la rentrée, 300 fausses alertes à la bombe ont été recensées dans les écoles, le quart d’entre elles au cours de la seule journée de ce jeudi 19 octobre. 


(avec AFP)