Gare du Nord : des policiers abattent un homme armé d'un couteau

Publié : 14 février 2022 à 8h40 par Arnaud Laurenti

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L'individu aurait menacé les policiers avec une lame de 30 cm. Il est décédé.

Crédit : Archives

Un homme, qui menaçait lundi gare du Nord à Paris deux policiers avec un couteau de "30 cm" sur lequel était écrit "ACAB" (All cops are bastards"), a été tué par les agents qui ont riposté en faisant usage de leur arme, a-t-on appris de source policière.


Le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin a précisé dans un tweet que les policiers avaient été pris à partie "vers 7h00", alors qu'ils patrouillaient dans la gare. "Les policiers ont fait usage de leur arme, écartant ainsi tout danger, pour eux-mêmes et pour les voyageurs", a écrit M. Darmanin.


Un journaliste de France télévisions qui était présent dans la gare au moment des faits a posté une vidéo sur les réseaux sociaux dans laquelle on entend deux coups de feu tirés.


Le ministre délégué aux transports, Jean-Baptiste Djebbari, a indiqué ce lundi matin que l'agresseur était "a priori quelqu'un qui est connu des services de police pour errer dans la gare". "Effectivement, a-t-il poursuivi, il aurait agressé (les policiers) à l'aide d'un couteau, qui a amené les forces de l'ordre à faire usage de leur arme."


Il serait né en 1991, selon une source policière, et n'était pas connu des services de police.


 


Piste terroriste écartée


L'homme a menacé avec un couteau de "30 cm" les policiers qui ont riposté en faisant usage de leur arme, a expliqué à l'AFP une autre source policière.


"Le couteau trouvé à proximité de la scène et susceptible d'avoir été en possession de l'homme décédé est porteur des lettres ACAB", a précisé le parquet de Paris.


Les deux fonctionnaires appartiennent à la brigade des réseaux franciliens, a-t-on précisé de même source.


La piste terroriste a été rapidement écartée.


L'enquête pour tentative d'homicide volontaire a été confiée par le parquet de Paris au 2e DPJ de Paris et la "police des polices" (IGPN) a été saisie comme c'est le cas lorsqu'un fonctionnaire de police fait usage de son arme pour "déterminer les conditions" de l'emploi de celle-ci.


Le préfet de police de Paris, Didier Lallement a "salué" dans un tweet "le courage des policiers qui ont su réagir avec sang froid à une lâche attaque".

(avec AFP)