Limoges : des milliers de personnes participent à un congrès sur les extraterrestres

17 mars 2024 à 17h29 par Corentin Mathias avec AFP

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Quelque 2.200 personnes venues de toute la France et de l'étranger, se sont inscrites au "Symposium Exovision" organisé ce week-end par l'ONG Alliances Célestes, au Zénith de Limoges.

Crédit : Illustration Envato - DR

Une participation au prix de 150 à 190 euros pour les trois jours (samedi, dimanche et lundi) et 147 euros supplémentaires pour la soirée de gala finale.


"Ce rassemblement permet d'ouvrir les consciences", estime Dany, une participante. "C'est une chance pour nous, en tant qu'individu, mais aussi pour la nation".


Cette femme de 70 ans, venue de Charente-Maritime, affirme avoir vu des vaisseaux "deux fois, dans les années 1990, en Bretagne et dans les Alpes". "Ce n'était pas une hallucination. Mais au niveau de l'Etat, tout est caché, camouflé. Il est temps que l'on parle des êtres qui nous entourent", ajoute-t-elle.


Simone, ancienne médecin psychiatre venue du Vaucluse, explique qu'elle communique avec des êtres d'autres planètes. "Arrêtez de juger, ouvrez-vous", lance-t-elle.


D'autres participants mettaient en avant leur curiosité ou leurs interrogations sur le phénomène de la vie sur d'autres planètes.


 


Préparer la venue des extraterrestres sur Terre ?


Selon son site internet, l'ONG Alliance Célestes a pour but de "promouvoir une stratégie sérieuse de relations prévisibles entre êtres humains terrestres et des membres de civilisations de nature exobiologique extraterrestre, afin de faire profiter les deux parties d'une collaboration de nature humanitaire, philosophique, médicale, énergétique et technologique, sous l'égide d'une médiation équitable et efficace".


En amont de l'événement, des élus et associations, dont le vice-président du département de la Haute-Vienne Thierry Miguel et Infosectes Aquitaine, avaient alerté contre d'éventuelles "déviances" en pointant la présence d'intervenants "complotistes".


La préfecture, rappelant l'absence de "motif juridique" pour interdire un tel événement, avait indiqué que l'ONG organisatrice n'est pas classée dans les mouvements à tendance sectaire.


Le rassemblement a été placé sous la surveillance discrète des renseignements territoriaux.