Pottok on the Sofa à The Voice : "Quand ça arrive, on n'y croit plus"
7 mars 2021 à 5h55 par Arnaud Laurenti
C'est un groupe d'Angers qui a fait se retourner deux des quatre coachs de The Voice, samedi soir. Pottok on the Sofa, un frère et deux soeurs âgés de seulement 19, 21 et 24 ans, a repris "When we were young" d'Adele lors des auditions à l'aveugle. Entretien avec Alex, qui accompagnait ses soeurs au piano lors de l'émission.
Crédit : TF1 | ITV | Bureau 233
Une famille de musiciens, une vidéo qui fait le buzz sur les réseaux sociaux, la production de The Voice qui les contacte : le parcours du trio de The Pottok on the Sofa ressemble déjà à un début de success story.
Vous participez donc en groupe à The Voice, peux-tu nous expliquer pourquoi ?
C’est une envie qu’on avait depuis longtemps mais sans trop l’admettre. À la fin du premier confinement, on a été contacté par la production de l’émission à la suite d'une vidéo qu’on avait postée sur les réseaux sociaux, et donc on a décidé de faire l’aventure parce qu’on avait envie de le faire depuis longtemps, même si on n’osait pas se présenter.
Quelle a été votre réaction quand la production de l’émission vous a contactés ?
C’était la surprise, au début on n’y croyait pas trop, on a mis beaucoup de temps avant d’accepter que ça allait pouvoir se faire. On voulait attendre de passer les premières auditions, d’avoir un petit peu la confirmation que l’aventure allait vraiment se faire.
Comment se sont passées pour vous les premières secondes sur la scène de The Voice ?
Forcément, il y a eu une appréhension, mais en même temps, on attendait ça depuis longtemps. Au vu du contexte, cette envie de jouer sur scène était hyper forte, on était donc hyper heureux de pouvoir monter sur scène enfin et de rejouer ensemble.
Qu’attendez-vous de cette aventure ?
On a envie de pouvoir partager notre musique à un public plus large, on a envie que ça touche plus de personnes, et on a évidemment un petit peu l’espoir que ça touche des personnes influentes. Ce qui nous intéresse en premier lieu, c’est vraiment de pouvoir partager notre musique au plus grand nombre.
Comment ça se passe au sein du groupe avec tes deux sœurs ?
Il n’y a pas vraiment de schéma type, mais la plupart du temps j’amène des compositions entamées et on les retravaille ensemble, chacun amène sa couleur et on finit le morceau ensemble pour que ce soit cohérent et que ça corresponde à chacun.
Vous avez donc choisi When We Were Young d’Adele samedi soir. As-tu retravaillé ce morceau avec tes sœurs ?
Oui, on l’a retravaillé ensemble parce qu’on voulait vraiment que le son de notre groupe, dans la façon dont on voulait le présenter, soit différent de la version originale. On a essayé de le retravailler à notre manière en apportant nos couleurs et nos harmonies comme on aime bien le faire dans nos arrangements.
Qu’avez-vous ressenti quand Marc Lavoine et Florent Pagny se sont retournés ?
Ils se sont retournés à la toute fin du morceau sur la dernière résonance. On voulait y croire jusqu’au bout, on s’est donné jusqu’à la fin et ils ont fini par se retourner tous les deux. C’est un grand soulagement, sur le coup, on ne réalise pas trop. C’est tellement énorme, c’est tellement ce qu’on a attendu, que quand ça arrive, on n’y croit plus.
Votre choix s’est donc porté sur Florent Pagny. Pourquoi ce choix ?
Florent Pagny a appuyé le fait qu’il avait peu d’expérience avec des groupes dans The Voice, et donc ça nous a intéressé, que ce soit de notre côté comme du sien. Qu’il veuille essayer quelque chose de nouveau et apporter un peu de fraîcheur dans son équipe, ça nous intéressait.
Qu’ont apporté vos racines du Grand Ouest dans votre musique ?
Nos parents sont musiciens, notre grand-père aussi était musicien, il a notamment participé à la fondation de l’Ecole de musique de Poncé. Il y a donc un noyau dans la ville où on a grandi. Les gens nous ont beaucoup soutenus et nous ont beaucoup encouragés à défendre notre projet, ça nous a donc poussé à arriver jusque-là, et à toujours avancer et à continuer de créer des nouveaux projets. Donc, ça nous a donnés un petit peu confiance et c’était un soutien énorme.
(Entretien retranscrit par Mikaël Le Gac)