The Voice : Marghe réalise son rêve de petite fille !
14 février 2021 à 6h00 par Julia Maz-Loumides
Candidate originaire de Poitiers, Margherita Davico a fait sensation ce samedi 13 février durant les auditions à l’aveugle. La jeune chanteuse de 21 ans, hôtesse d’accueil au Futuroscope, a pu rejoindre l’équipe de Florent Pagny.
Crédit : TF1 | ITV | Bureau 233
Margherita Davico, alias Marghe, est sur un petit nuage. Elle en rêvait depuis des années : sa place à "The Voice" ! Ce samedi 13 février, deux coachs se sont retournés sur sa reprise de "Donne-moi ton cœur" de Louane. Entretien.
Comment as-tu vécu ces derniers mois ?
Mon quotidien c’était travail, studio, maison ! Quand j’avais des jours de repos j’étais en studio avec David Henry (ndlr : ils forment le duo Mada) pour notre groupe piano/chant. "The Voice" a été un grand changement car il fallait que je me prépare physiquement : ce n’est pas tous les jours qu’on vit ça.
Qu’est-ce qui t’a poussé à participer à "The Voice" ?
En fait cette aventure je voulais l’intégrer depuis très longtemps, même à l’âge de 12 ans je m’imaginais déjà sur la grande scène de "The Voice". Que cette année j’y sois parvenue c’est un objectif atteint, un rêve de petite fille !
Une candidate m’avait énormément marquée, Ane Sila (ndlr : saison 2015). Elle était dans l’équipe de Florent Pagny. J’aimais beaucoup sa voix, son timbre, je trouvais qu’elle m’emmenait vraiment ailleurs… Et même sa manière de chanter je trouvais ça juste trop beau ! Et dans ma tête je me disais "peut-être qu’un jour je suivrai les mêmes pas qu’elle".
Comment t’es-tu préparée aux auditions à l’aveugle ?
Je voulais prouver aux coachs que je ne suis pas là pour rien, c’est la première fois pour moi sur un plateau et à la télévision. C’est une grosse pression, quelque chose d’intense. Dans ma tête je me suis dis "c’est bon j’y suis, il faut que je donne le meilleur de moi-même, je ne suis pas là pour rien et je ne veux pas partir tout de suite". Je laisse le destin m’emmener là où il m’emmène, je prendrai toujours le positif de tout ça.
Quand les sièges se sont retournés, qu’as-tu ressenti ?
Je ne m’en suis pas rendue compte tellement j’étais concentrée et tellement je me suis appropriée la chanson. Quand j’ai eu fini et que j’ai vu les deux sièges se retourner je me disais "oh punaise j’ai réussi".
Quel coach as-tu choisi ?
Ça a été très difficile de choisir mais quand j’ai vu Florent Pagny j’ai eu un feeling. De ce que j’ai regardé, dans toutes les saisons de "The Voice", en termes de techniques il sait ce qu’il dit. Il est direct, et cette façon de parler, de conseiller, très bienveillante, j’aime beaucoup. Il a toujours cette simplicité, ce sourire, à la Florent Pagny ! C’est ça que j’aime.
Ta musique a-t-elle grandi à Poitiers ?
Quand je suis arrivée en France, on me voyait déjà comme la petite chanteuse du lycée ! Petit à petit, en rencontrant des gens, en prenant des contacts, j’ai chanté sur des petites scènes, dans des bars, même dans des restaurants. Au Futuroscope ils m’ont même proposé de chanter de temps en temps devant les visiteurs du parc. C’est venu comme ça, petit à petit, en persévérant.
Il y a eu une grande évolution, même sur moi, et beaucoup de travail. Je n’ai jamais lâché, même si quelquefois je voulais, mais je ne peux pas me passer de la musique. Et je me rends compte que ça paye et ce que je retiens avec l’aventure, c’est que, malgré les bas, il ne faut jamais laisser tomber et jamais abandonner !