Vendée Globe : Jean Le Cam "C'était chiant" !

8 janvier 2021 à 13h54 par Denis Le Bars

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Dans l'une de ses dernières vacations, le skipper de Yes We Cam! résume les mers du sud: "C'était la misère".

Crédit : © Bernard Le Bars/Alea/VG2020

Pour les marins du Vendée Globe, les mers du sud, c'est une succession de dépressions d'Ouest en Est marquée par une grande houle et des surfs à plus de 25 noeuds. Il n'en a rien été. Pour cette édition 2020 les skippers ont dû lutter tant dans l'Océan Indien que dans le Pacifique contre des éléments défavorables. Les navigateurs ont longtemps dû privilégier la sécurité à la vitesse. Au cours des vacations, le mots "survie" est revenu à plusieurs reprises. 


"Une mer tordue dans tous les sens"


Lors d'une vacation enregistrée après le passage du Cap Horn, Jean Le Cam a commenté l'épisode du grand sud, zone qu'il connaît bien pour l'avoir traversée à six reprises lors des précédents éditions et pour la Barcelona-World-Race (tour du monde en duo). "Des mers de merde, comme je n'en ai jamais vu" résume le Finistérien. "Avec les fronts qui s'opposaient, on se retrouvait avec des mers hallucinantes. Ca tapait tout le temps. C'était d'un chiant! On est content d'être sorti de là".


Un sud plus long qu'en 2016


Déjà pénalisé par une descente de l'Atlantique assez chaotique, les skippers les plus rapides de ce Vendée Globe ont consacré 33 jours à la traversée des mers du sud, du Cap de Bonne Espérance au Cap Horn. Il y a quatre ans, Armel Le Cleac'h avait rejoint les deux caps en 29 jours, à bord d'un monocoque intrinsèquement moins rapide que ceux de dernière génération.