Nordahl Lelandais de retour devant la justice pour une agression sexuelle sur sa petite-cousine

27 novembre 2023 à 8h40 par Joséphine Point

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Le meurtrier de la petite Maëlys et du caporal Noyer comparaît devant le tribunal correctionnel ce lundi 27 novembre.

Crédit : Capture d'écran | Facebook

Déjà condamné à perpétuité pour le meurtre de la petite Maëlys, Nordahl Lelandais est jugé ce lundi 27 novembre par le tribunal correctionnel de Charleville-Mézières pour une agression sexuelle, qu'il nie, sur l'une de ses petites-cousines, alors mineure, en 2017.


Ce procès, pour "agression sexuelle imposée à une mineure de moins de 15 ans" et "menace ou acte d'intimidation pour déterminer une victime à ne pas porter plainte", doit débuter à 13h30.


Les faits jugés remontent au 16 mars 2017, alors que la victime avait 14 ans. L'adolescente affirme avoir subi des attouchements, puis le prévenu aurait menacé de la tuer si elle disait quelque-chose. "C'était à quelques minutes de l'enterrement de son papa", a raconté l'ancienne avocate de la victime, qui l'a suivie tout au long de l'instruction, Me Caroline Rémond.


La jeune fille porte plainte en 2019 et Nordahl Lelandais est mis en examen le 27 février 2020. Lelandais "est clairement dans la dénégation. Il n'y a pas de témoins directs, donc il nie l'intégralité des faits, il dit que c'est une vengeance familiale", relate Me Monnier.


 


"Grand prédateur" et des "penchants pédophiles"


Nordahl Lelandais, 40 ans, a été condamné en février 2022 par la cour d'assises de l'Isère à la réclusion criminelle à perpétuité assortie d'une mesure de sûreté de 22 ans pour l'enlèvement et le meurtre de Maëlys, 8 ans, lors d'une soirée de mariage à Pont-de-Beauvoisin (Isère). Il était également jugé pour des agressions sexuelles sur deux petites-cousines de 4 et 6 ans au cours du même été 2017.


Il avait reconnu le meurtre et ces attouchements, filmés avec son téléphone alors que les fillettes dormaient. Après la projection de ces vidéos au procès d'assises, il a admis des penchants "pédophiles". Il n'a pas fait appel de ses condamnations.


L'avocat de la victime, qui doit prochainement intégrer la fonction publique, fait part "d'une certaine culpabilité" chez sa cliente. Les faits jugés étant "les premiers de 2017, elle se dit que, peut-être, si elle avait parlé avant, tout ça ne serait jamais arrivé".


 


(avec AFP)