Sept supporters bretons racontent leur séjour au Qatar pour le Mondial

25 novembre 2022 à 11h57 par Joséphine Point

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Le groupe avait déjà fait le déplacement pour les précédentes Coupes du monde en Allemagne, au Brésil et en Russie.

En regardant les matches de la Coupe du monde de football actuellement au Qatar, vous apercevrez peut-être un drapeau breton. Sept amis sont actuellement sur place pour voir performer les meilleurs joueurs au monde.


Philippe Plunian, un Vannetais ancien joueur et entraineur, raconte le périple du groupe, son programme sur place et l’ambiance ressentie.


 


Quels matches allez-vous voir durant votre séjour ?


Nous sommes à Doha pour dix jours. Nous avons vu France / Australie mardi puis nous allons assister aux matches Pays-Bas / Equateur ce vendredi, France / Danemark demain, Cameroun / Serbie dimanche, Japon / Costa Rica lundi et nous terminerons par Tunisie / France mercredi.


Comment avez-vous organisé votre expédition ?


Pour ce beau déplacement au Qatar, il nous a fallu effectuer trois demandes : les billets, l’hébergement et la carte Hayya qui est le "visa sportif" pour pouvoir se déplacer partout au Qatar.


Nous logeons chez des amis que nous avons eu l’occasion de connaître via mon réseau, ce qui nous permet d’avoir un hébergement avec trois chambres à notre disposition.


En tant qu’habitués des Coupes du monde, comment avez-vous procédé pour financer votre séjour à Doha pour ce Mondial 2022 ?


Nous avons créé un compte dédié, depuis de nombreuses années, sur lequel chacun dépose 100 euros tous les mois. Ce qui fait que, tous les deux ans, nous avons 2 400 euros pour financer nos différentes expéditions, que ce soit une Coupe du monde ou un Championnat d’Europe.


Après plusieurs jours sur place, comment définissez-vous l’ambiance générale de ce Mondial ?


Les gens ici sont très accueillants et tout est bien organisé. Une fan zone où tous les supporters de tous pays se retrouvent a été mise en place. Lors des précédentes Coupes du monde auxquelles nous avons assisté, tous les Français se retrouvaient dans une même ville. Tandis qu’ici à Doha, nous sommes disséminés dans toute la ville. Il faut donc aller à des endroits bien stratégiques pour se retrouver entre Français !


(entretien retranscrit par M. Le Gac)