Un nouveau variant du Covid-19 fait grimper les contaminations

Publié : 8 août 2023 à 13h06 par Oscar Lebreton

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Plus d’un tiers des Français atteints du Covid-19 est contaminé par un variant inédit.

Crédit : Envato - DR

Le variant EG.5 surnommé "Eris", serait à l’origine d’une soudaine hausse des contaminations en France. Face à cette progression importante, l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) reste vigilante.


35% des cas de Covid-19 ont été infectés par le variant "Eris" le 25 juillet, contre 9% les quinze jours précédents, a constaté GISAID, "une base de données de référence pour le suivi du Covid-19" selon l’Institut Pasteur. Cette souche serait désormais majoritaire en France métropolitaine.


Cette montée en puissance de ce nouveau variant contribue à une hausse des hospitalisations pour suspicions d’infection au Covid-19. Selon le bulletin national OSCOUR publié par Santé Publique France le 2 août 2023, l’augmentation des passages s'élève à hauteur de 26%. Autrement dit, 149 patients ont été hospitalisés en plus dans l’Hexagone !


 


Un phénomène mondial


Alors que l’état d'urgence sanitaire a été levé en mai dernier par l’OMS, EG.5 touche de plein fouet de nombreux pays. Parmi eux, on retrouve le Royaume-Uni où 15% des contaminations ont été provoqués par "Eris" le 20 juillet. Un chiffre désormais en hausse de 20% par semaine d'après l'agence britannique de sécurité sanitaire dans le magazine Forbes. Outre-Atlantique, les Etats-Unis sont également dans la même situation. Ce variant inédit concernait 17% des cas de personnes infectées le 5 août, contre 12% deux semaines auparavant.


 


Un descendant d’Omicron


Selon l’Institut Supérieur de la Santé d’Italie, EG.5 descendrait de "la souche XBB", elle-même héritière d’Omicron, majoritaire pendant longtemps. "Eris semblerait plus transmissible que les variants XBB qu’il supplante rapidement" souligne le professeur Antoine Flahault à TF1.


Outre le mal de tête, les éternuements, l’altération de l’odorat… aucun symptôme inédit n’est à recenser. "Les personnes à risque de formes graves restent pour autant les personnes immunodéprimées et celles très âgées" atteste le directeur de l’Institut de santé globale de Genève.


En attendant l’évolution de sa prolifération, l'heure est à la vigilance !