Un nouvel appel d’offres en vue pour l’aéroport de Nantes

2 octobre 2023 à 18h52 par Fabienne Lacroix

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Le ministre des transports était à Nantes ce lundi.

Crédit : Archives

Trois jours après l’abandon du premier appel d’offres concernant les travaux de modernisation de l’aéroport Nantes Atlantique, le ministre des transports annonce un nouvel appel d’offres "d'ici la fin de la l'année".


"On ne repart pas de zéro (...) On avance en saisissant cette occasion pour faire mieux, notamment sur le plan écologique. On ne perd pas de temps : un mois de concertations, je reviens (à Nantes) et d'ici la fin de l'année, on lance la procédure", a expliqué Clément Beaune devant la presse, après avoir rencontré dans la matinée élus locaux et représentants des chambres consulaires.


Le ministre prévoit un décalage "d'environ deux ans" du projet de réaménagement.


"Une série de sujets" sera précisée le mois prochain concernant le nouvel appel d'offres, notamment celui "de l'allongement ou du non-allongement de la piste".


Clément Beaune a par ailleurs réaffirmé avoir demandé un renforcement des contrôles pour que le couvre-feu instauré en 2022 soit "mieux appliqué", comme le réclament de nombreux riverains se plaignant des nuisances.


 


Une offre jugée non satisfaisante


L'appel d'offre tout juste annulé avait été lancé en octobre 2019 après l'abandon du projet Notre-Dame-des-Landes, en 2018.


"Je mesure la déception actuelle (...) Je sais qu'il est vital d'avoir une modernisation de cet aéroport et cela est maintenu comme notre ambition. Mais nous devons le faire dans des conditions juridiques, environnementales, économiques, qui soient les plus satisfaisantes possible", a affirmé le ministre.


La discussion avec Vinci, actuel concessionnaire de l'aéroport Nantes-Atlantique et seul candidat en lice, "n'a pas permis d'aboutir à une offre qui aurait été satisfaisante pour respecter l'ensemble des critères financiers ou environnementaux notamment", a-t-il ajouté.


La précédente procédure d'appel d'offres "s'est déroulée dans un contexte à tous points de vue inédit", justifiait vendredi le ministère dans un communiqué, citant "les conséquences, notamment économiques" de la crise sanitaire puis de la guerre en Ukraine sur le secteur du transport aérien.


(avec AFP)