Une nouvelle espèce de serpent baptisée en l'honneur d'Harrison Ford
18 août 2023 à 11h24 par Joséphine Point
Un hommage insolite pour l'interprète du célèbre aventurier Indiana Jones !
Crédit : Paramount Pictures
Harrison Ford vit dans la forêt amazonienne du Pérou, enfin presque. Des scientifiques ont en effet baptisé un serpent en hommage à l'acteur américain, célèbre archéologue aventurier de la saga "Indiana Jones".
Tachymenoides harrisonfordi, nom scientifique de ce reptile de 40 centimètres de long, a été découvert à 3 248 mètres d'altitude, dans les pâturages de montagne du parc national d'Otishi au Pérou. La découverte remonte à mai 2022 mais ce n'est qu'en ce mois d'août 2023 que les scientifiques ont pu déterminer qu'il s'agissait d'un spécimen mâle d'une espèce inconnue.
Ce serpent inoffensif pour l'homme est présenté comme "un prédateur bien camouflé de batraciens et de lézards". Sa peau est marron-jaunâtre, tachetée de noir, son ventre est noir et l'iris de ses yeux est cuivré.
Un hommage à l'engagement de l'acteur
"Nous dédions cette espèce à Harrison Ford, acteur et défenseur de l'environnement, en hommage à son travail pour Conservation International et qui est le porte-parole de la nature", peut-on lire dans la revue Salamandra dans laquelle l'étude scientifique de cette découverte a été publiée.
L'autorisation de baptiser le serpent "Harrison Ford" a été transmise au principal intéressé, qui a accepté. D'ailleurs ce n'est pas la première espèce animale à porter son nom puisqu'il existe déjà une araignée "Calponia harrisonfordi" ainsi qu'une fourmi "Pheidole harrisonfordi". De quoi faire sourire l'acteur de 81 ans : "Ces scientifiques n'arrêtent pas de donner mon nom à des créatures, mais ce sont toujours celles qui terrifient les enfants, a-t-il déclaré dans un communiqué. Je ne comprends pas. Je passe mon temps libre à faire du point de croix. Je chante des berceuses à mes plants de basilic pour qu'ils n'aient pas peur de la nuit !" Et d'ajouter : "Sérieusement, cette découverte nous rend humbles. Elle nous rappelle qu'il reste tant à apprendre sur notre monde sauvage et que les humains ne sont qu'une petite partie d'une biosphère incroyablement vaste".