Vendée : O’Gliss Park dévoile une nouvelle attraction !
Publié : 8 mai 2022 à 6h00 par Morgan Juvin
Le parc aquatique O’Gliss Park, situé au Bernard, en Vendée, veut retrouver son affluence d’avant Covid. Pour y parvenir, elle mise notamment sur une nouvelle attraction : un galion ! Entretien avec le gérant du parc Michaël Thibaud.
Le PDG Michaël Thibaud, entouré des deux mascottes O'Poko et O'Poka, devant la nouvelle attraction
Crédit : Alouette | M.J
Le parc situé près de la côte vendéenne au Bernard se prépare pour la saison. Avant l’ouverture des portes le 25 juin, O’Gliss Park dévoile une nouvelle attraction pour les enfants, jusqu’à 4 ans. Un bateau pirate accompagné de ses deux mascottes. Près de 50 jours avant l’ouverture, comment le PDG Michaël Thibaud ressent la saison qui approche ? Entretien.
Avant de parler de la nouveauté, est-ce que vous pouvez revenir sur le parc en lui-même ? Comment il a évolué ces dernières années ?
On a ouvert en 2016. Une première année assez riche d’expériences et d’enseignements puisque nous étions victimes de notre succès. Ce qui nous a contraint et, à la fois, permis de pouvoir développer le site tous les ans. Notamment, dès 2017, un agrandissement avec un nouveau bassin qui était, donc, l’Île d’O’Cayo. Plus de 1.650 m2 de plan d’eau avec le rocher d’O’Cayo qui nous avait été tant réclamé sur 2016. En 2018, on a mis en place le Virtual Rafting qui a été une activité nouvelle sur le territoire français puisqu’on venait faire du rafting en virtualité réelle. Et, en 2019, on était en train de conforter nos espaces VIP qui, aujourd’hui, ont un franc succès. 2020-2021, on le sait tous, une crise sans précédent qui ne nous a pas permis de pouvoir nous exprimer, déjà, rien que pour les dates d’ouverture puisque nous avons été contraints d’ouvrir à une date ultérieure à celle qui était prévue initialement. Et puis, nous sommes peut-être derrière une crise, aujourd’hui, historique. 2022 présage beaucoup de succès, en tout cas, c’est ce qu’on essaye d’imaginer via les réservations qui sont quand même très fortes en ce moment. Certainement une envie de nos visiteurs de pouvoir venir s’amuser, découdre un petit peu de toute cette société qui, aujourd’hui, est quand même sous une activité très morose malgré ce soleil bleu.
Quels sont vos objectifs ? Est-ce qu’ils ont changé par rapport aux dernières années ? Combien de visiteurs espérez-vous ?
On espère retrouver, du moins, les fréquentations de 2019 qui étaient, donc, de 200.000 entrées. En 2020-2021, on a accusé un net recul entre 170.000 et 180.000 entrées sur ces deux années. On a vraiment un besoin de retrouver cette masse d’activité pour pouvoir, finalement, imaginer aussi apporter des nouvelles activités sur les années à venir, et Dieu sait qu’il y a beaucoup d’idées derrière. Nous sommes, actuellement, en train d’établir un plan à 15 ans sur ce site-là pour imaginer O’Gliss Park sur 2045.
Comment avez-vous organisé votre budget cette année ?
Nos budgets ont été réparti sur différents aspects. C’est-à-dire sur un constat de carences qui pouvaient exister, notamment sur la restauration et l’attente qui n’était pas logique en soit, et ça, je ne l’acceptais pas. Aujourd’hui, on a développé des points de restauration nouveaux, des concepts également nouveaux. Ce qui permettra, certainement, de fluidifier et d’apporter, finalement, réponse à nos visiteurs qui étaient en attente de ce point qui était notre point faible. Deuxième chose, on a développé également un nouveau concept qui est, donc, LudO’Park avec un galion. On a deux totems de l’eau qui sont arrivés sur notre site avec ce fameux galion, donc, deux frères : O’Poko et O’Poka. Ces totems-là vont, aujourd’hui, pouvoir déambuler dans le parc et nous permettre aussi de faire découvrir leur habitation juste à côté de notre espace boutiques.
Quelle est cette nouveauté et à qui est-elle destinée ?
Ce galion est fait de trois toboggans différents, un qui est plus large que les autres pour partager aussi avec enfants et parents. Il est également équipé de différents jets d’eau, des sceaux d’eau… C’est un jeu d’éclaboussures sans plan d’eau. C’est quand même une chose qui est importante puisqu’on peut encore avoir, aujourd’hui, un public qui est assez peureux par rapport à l’eau. Là, on n’a pas besoin d’être immergé dans l’eau pour pouvoir venir profiter des joies de la glisse. Elle est destinée aux enfants, jusqu'à 4 ans.
Qu’en est-il du personnel ? Vous êtes encore en phase de recrutement actuellement ?
Nous sommes en plein recrutement actuellement. La difficulté aujourd’hui est de trouver du personnel même si, effectivement, on peut considérer qu’on peut avoir recours à du personnel saisonnier étudiant. Malgré tout, cette année plus que sur les années précédentes, nous avons de réels problèmes de recrutement. Ce qui n’est pas vraiment rassurant, c’est que ce n’est pas que dans notre domaine, c’est dans l’ensemble, aujourd’hui, des domaines d’activité. On cherche des solutions, pas toujours facile à les trouver. Donc oui, effectivement, on recrute et on cherche activement du monde pour profiter et faire profiter surtout à nos visiteurs de ce bel endroit.
Quels sont vos besoins en termes de personnel ?
Nous recrutons, sur l’ensemble de la saison, 170 personnes pour pouvoir assurer, à la fois, l’accueil, la sécurité, l’entretien et la partie animation. Il en manque aujourd'hui 80. Ces jeunes-là, nous les recrutons dès fin juin, début juillet pour certains. Tout ça, donc, jusqu’à fin août puisque notre saison est relativement courte, mais intense, puisque du 25 juin au 5 septembre, ce sont vraiment les dates clés du parc.
Comment faites-vous pour attirer les saisonniers ? Avez-vous des solutions d’hébergement, par exemple, à leur proposer ?
Oui, nous travaillons avec un partenaire qui est existant depuis très longtemps, c’est le camping municipal de Moutiers-les-Mauxfaits. Depuis cette année, nous avons aussi une proposition à nos jeunes saisonniers, de pouvoir héberger face au parc, puisque nous possédons une maison, il s’agit de la maison des saisonniers qui peut accueillir jusqu’à 20 personnes, donc, moyennant bien sûr un petit loyer, bien entendu. Cela étant, pas de déplacements, donc, dans l’air du temps où, aujourd’hui, les frais de déplacement peuvent devenir de plus en plus coûteux. Ils pourront, notamment, profiter d’un logement qui sera en face du par cet ils n’auront plus qu’à traverser la route pour pouvoir venir travailler.
Que diriez-vous, pour conclure, à celles et ceux qui ne connaissent pas encore O’Gliss Park ?
Aujourd’hui, ce sont des activités qui sont ouvertes pour tous, vraiment, du plus petit grâce à cette nouveauté cette année, jusqu’au plus téméraire qui veulent descendre les pistes les plus vertigineuses. Donc, n’ayez crainte, venez vous amuser et venez découvrir l’univers d’O’Poko et d’O’Poka. C’est vraiment pour tous les âges !
Entretien retranscrit par Mikaël Le Gac.