Angers : en quoi consiste le salon alternatif du mariage les 11 et 12 novembre ?

Le salon sera ouvert ce samedi 11 novembre de 10h à 19 h et de 10h à 18h, le dimanche 12 novembre. Une trentaine de créateurs seront présents durant ces deux jours.

Entretien avec l’une des organisatrices du salon, Stéphanie Aubron.

Un salon du mariage alternatif, c’est quoi exactement ?

L’idée, c’est de proposer une autre alternative aux futurs mariés. Les salons du mariage classiques ont l’avantage de proposer un énorme panel de prestataires, c’est vraiment un grand catalogue de tout ce qui peut se faire dans le domaine du mariage. Le salon alternatif, on va être sur des valeurs clés : savoir comment on peut se marier tout en respectant au mieux l’environnement, pouvoir créer un mariage plus sur-mesure, et puis, proposer également de nouvelles idées.

C’est-à-dire qu’on cherche l’originalité ?

On peut chercher l’originalité, on peut ne pas se retrouver aussi dans tous les stéréotypes que l’on connaît du mariage, on peut ne pas vouloir se marier dans un château, on peut ne pas vouloir se marier avec une robe blanche, on peut ne pas vouloir avoir 200 invités, une prestation traiteur, etc. L’idée, c’est vraiment de pouvoir donner les outils aux futurs mariés pour qu’ils puissent prévoir leur réception et leur journée comme ils l’entendent.

Vous avez des exposants qui vont, par exemple, trouver des lieux insolites ?

Effectivement, il y a des lieux de différentes typologies, des lieux qui sont baignés dans la nature, qui vont apporter un confort d’hébergement, des solutions plus écoresponsables aussi. Pour ceux qui veulent vraiment jouer la démesure, il peut y avoir de très beaux châteaux, de très beaux lieux. L’idée, c’est qu’il n’y a pas d’obligation : ce n’est pas parce qu’on se marie aujourd’hui qu’on doit avoir forcément un lieu incroyable.

Vous proposez également un "mariage bio" ?

Je ne sais pas si on peut appeler ça un mariage bio mais, effectivement, on tend vers ça. Le but c'est de penser le mariage différemment. Comment puis-je limiter mon impact sur l’environnement ? Comment puis-je travailler avec des prestataires locaux qui ne vont pas faire 200 kilomètres pour venir assurer leurs prestations ? On n’est pas encore 100% écoresponsables mais on y travaille.

Vos exposants, on ne les trouve pas dans des salons du mariage classiques ?

Certains font le choix de participer aussi à des salons du mariage classiques. En venant sur L’Atelier Wedding, ils s’adressent vraiment à une niche de futurs mariés qui sont sensibles aux valeurs environnementales.

Vous avez déjà organisé ce type de salon en octobre à Nantes. Y avait-il du monde ?

Oui, effectivement. Les organisateurs ont eu de bonnes ondes, une bonne énergie, des gens qui sont venus vraiment intéressés et qui ont pris le temps de rencontrer les prestataires présents. On cherche ça aussi, la qualité de l’échange et puis la création d’un lien entre les futurs mariés et les prestataires. À l’heure du numérique, c’est vrai qu’on estime important ce lien humain.

Ces futurs mariés, viennent-ils plutôt des villes ou de la campagne ?

On touche souvent une cible un petit peu plus citadine sur ce type d’événements. Parce qu'elle a, peut-être, cette envie de changer, de sortir un petit peu plus des codes. Mais ça peut aussi toucher des personnes qui sont sensibles à l’environnement. On a aussi un traiteur qui travaille vraiment avec une ferme qu’il est en train de créer autour de son laboratoire. Ce sont des valeurs qui peuvent parler aussi à des gens qui habitent dans des milieux moins citadins.

Notons que ce week-end, deux autres salons du mariage ont lieu : l’un au Puy du Fou, l’autre à Niort.

Entretien retranscrit par Mikaël Le Gac.