Après des mois de chimiothérapie, elle apprend que son cancer n'a jamais existé

Qu'y a-t-il de pire que d'apprendre que l'on souffre d'un cancer ? Se rendre compte, plusieurs mois après une longue période de chimiothérapie, qu'il n'y avait en réalité aucun cancer à traiter.

C'est  ce qui est arrivé à Lisa Monk, 39 ans. 

Le journal "The Sun" rapporte que cette Américaine, installée au Texas, est soignée depuis début 2023 pour un cancer. Il y a quelques jours, pourtant, un contrôle de routine à l'hopital révèle que le cancer qu'elle combat depuis plus d'un an n'existe pas.

Une erreur évitable

Un mois avant ce fameux rendez-vous, l'hôpital où était soignée Lisa Monk, avait en sa possession tous les examens complémentaires contredisant nettement le premier diagnostic (celui affirmant qu'elle était atteinte d'un cancer de l'estomac).

Seulement, le corps médical n'avait alors pas jugé nécessaire de revoir ces résultats. Pourtant, ils montraient une activité vasculaire tout à fait raisonnable au niveau de la rate et aucune masse cancéreuse.

 

Des conséquences graves

Lisa Monk est donc hors de danger. Elle va pouvoir profiter de ses enfants et de sa famille. Mais ce diagnostic et ce traitement chimiothérapique ont eu de lourdes conséquences. D'abord, psychologiques : durant cette longue période de traitement, Lisa se croyant mourante, s'était lancée dans la rédaction de lettres adressées à ses proches.

Le traitement a également entrainé des conséquences physiques à cause de la chimiothérapie : perte de cheveux, douleurs, vomissements... Sans parler du coût financier.

Pour l'instant, aucune suite judiciaire n'a été demandée par Lisa Monk ou sa famille.