Centre-Val-de-Loire : Une vaste opération menée contre le trafic d'espèces protégées

31 août 2023 à 17h03 par Oscar Lebreton

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Alors que les abandons des animaux se multiplient chaque été, la détention d’espèces protégées est un fléau qui sévit également.

Centre-Val-de-Loire : Une vaste opération mené contre le trafic d’espèces protégées
Crédit : Envato - DR

Les 29 et 30 août, une opération de contrôle s’est déroulée sur les routes de retour de vacances en Centre-Val-de-Loire. Une occasion de lutter contre le trafic illégal d’espèces protégées.

Plus de 200 voitures ont été inspectées sur les routes du Loiret, d’Indre-et-Loire et du Loir-et-Cher. Du 29 au 30 août, une opération de contrôle a été menée dans ces trois départements sur décision du procureur général de la cour d’appel d’Orléans.

Cette action tire ses racines de la "récurrence du trafic d’espèces protégées en provenance d’Afrique du Nord, particulièrement important quantitativement au retour des vacances". C’est ce qu’a souligné l’Office Français de la Biodiversité (OFB) dans un communiqué. De ce fait, ce dernier, les douanes et la gendarmerie nationale ont été sollicités pour saisir toutes espèces protégées, détenues illégalement.

 

3 ans de prison et 150 000 euros d'amende

Si rien n’a été signalé dans le Loiret, un couple de chardonnerets élégants a été découvert dans le Loir-et-Cher. Ces oiseaux "prélevés en Espagne étaient détenus dans de très mauvaises conditions dans le coffre d’un véhicule". Ces passereaux ont alors été envoyés au centre de soin de Beauval. Malheureusement, l’un des deux est décédé après avoir été relâché. Les personnes concernées encourent trois ans d’emprisonnement et 150 000 euros d’amende.

 

Quatre tortues grecques

Dans l’Indre-et-Loire, les saisis se sont multipliées. A commencer par quatre tortues grecques placés dans la foulée au muséum d’histoire naturelle de Tours. Des chardonnerets élégants ont à nouveau été interceptés, puis envoyés à l’association "Sauve qui plume""Au-delà de la confiscation, il n’y aura pas de suites judiciaires car les détenteurs des animaux n’étaient pas des ressortissants français" précise la Cour d’appel d’Orléans dans un communiqué.