COP27 : à quoi ça sert ?

À l’occasion de l’ouverture de la COP27 ce dimanche 6 novembre en Égypte, nous vous expliquons tout ce que vous devez savoir sur ce rendez-vous annuel sur le changement climatique.

La "Conférence des parties", ou autrement dit COP, rassemble les dirigeants de pays du monde entier pour discuter du dérèglement climatique.

La Convention-cadre des nations unies sur le changement climatique

Cette conférence organisée par l’ONU se tient tous les ans depuis 1995. Sa mise en place remonte à 1994, lorsqu’ont été adoptées trois conventions liées au climat : la Convention sur la diversité biologique (CDB), la Convention sur la lutte contre la désertification (CLD), et la Convention-cadre des Nations unies sur le changement climatique (CCNUCC).

Votée lors du "Sommet de la Terre de Rio", cette dernière convention "reconnaît l’existence du changement climatique", et surtout le rôle de l’humain dans ce phénomène. Elle donne également la responsabilité aux pays industrialisés d’agir contre ce fléau, comme l’expliquent nos confrères du Monde.

Qui participe aux COP ?

Chaque pays signataire de la CCNUCC, à savoir 196 pays et l’Union européenne, se réunit chaque année pour adopter des décisions afin de faire reculer le dérèglement climatique.

Mais ils ne sont pas les seuls. Des entreprises, des ONG, des scientifiques, ainsi que des médias internationaux les accompagnent lors de ces conférences.

Quels sont les enjeux de la COP27 ?

Ce dimanche 6 novembre 2022 a marqué le début de la COP27, à Charm-el-Cheikh en Égypte. La première COP (la COP1), s’était tenue à Berlin.

Cette année plus que jamais, la « Conférence des parties » est d’une grande importance, au vu des températures anormalement chaudes éprouvées cet été et des catastrophes naturelles qui se multiplient dans le monde entier.

La COP27 fait suite à la sortie récente d’un rapport de l’ONU qui annonçait que le réchauffement de la planète atteindrait presque les 3°C d’ici la fin du siècle si aucune solution n’était immédiatement mise en place.

À l’issue de ces deux semaines de rassemblement, il est attendu des pays réunis qu’ils érigent des solutions, afin de "passer des mots à l’acte", comme l’a déclaré Simon Stiell, le Secrétaire exécutif de la CCNUCC.

Parmi les sujets évoqués, il y aura le financement des actions pour lutter contre le réchauffement climatique. Les accords de Paris figureront également sur l’agenda, afin de revenir sur ce qui avait été adopté en 2015, et ce qu’il en est aujourd’hui.

Ce sera l’un des sujets sensibles à aborder, sachant que l’objectif de limiter le réchauffement climatique à 1.5°C semble s’éloigner davantage, chaque pays n’ayant pas respecté son engagement, ou semble retarder la mise en place de leurs solutions respectives.