Découvrez le design de la torche olympique et paralympique !
25 juillet 2023 à 16h27 par Oscar Lebreton
Couleur argentée, symétrie parfaite… le design de la torche olympique et paralympique a été révélé !
Ce mardi 25 juin, le Comité d’Organisation des Jeux a dévoilé le réceptacle de la flamme qui allumera la vasque de la cérémonie d’ouverture dans un an. De quoi réjouir les 11 000 relayeurs qui l’arboreront avec fierté !
De Marseille le 8 mai à Paris le 26 juillet, ce sera la star qui rayonnera partout en France à travers son parcours. Si son tracé avait été révélé en juin dernier, un élément essentiel manquait à l’appel : le design de la torche olympique. Ce mardi 25 juillet, le président du comité d’organisation (COJOP) Tony Estanguet a levé le voile sur ce réceptacle aux allures futuristes.
"Trois marqueurs de Paris 2024"
Après Philippe Starck et sa flamme des Jeux Olympiques d’hiver à Albertville en 1992, c’est Mathieu Lehanneur qui lui succède. A contrario des jeux précédents, la forme traditionnelle attribuée à cet objet mythique a été abandonnée. Au cours d’une conférence de presse, le designer de 48 ans a alors expliqué s’être inspiré de "trois marqueurs de Paris 2024" pour donner naissance à un flambeau inédit.
Les trois axes explorés sont "l’égalité, à travers une symétrie entre le bas et le haut de la torche ; la ville de Paris et sa relation à la Seine, avec des effets d’ondes, de reliefs et de vibrations sur le milieu de la torche ; l’apaisement, avec des courbes douces et arrondies, pour rappeler que cette torche, qui est amenée à être transmise, est avant tout un signe de générosité".
Ce réceptacle de 70 centimètres de hauteur incarne également la légèreté, la simplicité, la pureté. Pour les plus observateurs, aucun signe ne se trouve sur la torche à l’exception de l’emblème "Paris 2024".
Une torche made in France
Cette torche est produite à partir d’acier recyclé. L’entreprise sidérurgique Arcelor Mittal assurera les trois premières étapes de sa fabrication sur trois de ses sites français. L’acier sera coulé à Châteauneuf (Loire) et laminé à Florange (Moselle), puis la tôle sera coupée à Woippy (Moselle).
Un orfèvre français sera par la suite chargé d’onduler ces feuilles d’acier. Avant qu’elles soient envoyées à un dernier groupe industriel qui aura pour mission de revêtir leur teinte "couleur champagne".
A l’issue de ce processus de fabrication, 2 000 torches devraient voir le jour. "C’est cinq fois moins que les éditions précédentes des Jeux" précise Thierry Reboul, directeur exécutif de Paris 2024. Le but étant de réduire l’impact de production et de respecter l’ambition environnementale de ces Jeux.
