Entre 200 et 350 millions d’euros de dégâts causés par le séisme du Grand Ouest

27 juin 2023 à 12h52 par Oscar Lebreton

InfosLes infos

Dix jours après les deux tremblements de terre qui ont frappé les Deux-Sèvres et la Charente-Maritime le 16 juin, la facture est tombée et est très salée !

Séisme dans le Grand-Ouest
Crédit : Alouette | AB

Ce mardi 27 juin, la Caisse Centrale de Réassurance (CCR) a estimé le coût total des dégâts des secousses sismiques entre 200 et 350 millions d’euros. Un coût dont elle prendra en charge au moins la moitié.

Plus de 150 millions d’euros de dégâts, c’est le montant évalué par le cabinet d’expertise en assurance, Saretec. Ce premier chiffrage de la société qui avait dépêché des experts sur place était finalement très loin du compte de la CCR. Le réassureur public, lui, recense les dommages subis entre 200 et 350 millions d’euros.

 

Une prise en charge à hauteur "d’au moins 50%"

Parmi les villes les plus touchées par ce séisme d’une magnitude de 5,3 à 5,8, on retrouve La Laigne, Cram-Chabran, Courçon-d’Aunis ou encore Benon, en Charente-Maritime, mais aussi Mauzé-sur-le-Mignon, Saint-Hilaire-La Palud ou même Niort dans les Deux-Sèvres.

Sur l'ensemble de ces communes, plus de 5 000 bâtiments ont été détériorés "d’un point de vue structurel, avec des chutes de cheminées, l’effondrement de toitures, voire de murs", détaille l’entreprise de réassurance française dans un communiqué. Les plus fragilisés, les édifices religieux sont à l’heure actuelle fermés au public et sous observation. Le but étant d’éviter tout accident au vu de leur structure parfois vieillissante.

Absent dans la région du Grand Ouest depuis une cinquantaine d’années, ce phénomène sismique et ces trentaines de répliques seront pris en charge à hauteur "d’au moins 50%" par la CCR. Compte tenu des indénombrables dégâts, le coût estimé "sera réévalué progressivement selon les travaux post-sismiques, en cours".