Famille agressée lors du match Nantes-OM : trois hommes en garde à vue

12 janvier 2024 à 9h17 par Dimitri Coutand avec AFP

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Ce jeudi 11 janvier, trois individus ont été déférés au parquet de Nantes dans le cadre de l’enquête sur l’agression d’un enfant de six ans, en septembre dernier, au stade de la Beaujoire, en marge de la rencontre entre le FC Nantes et l’Olympique de Marseille.

Stade de la Beaujoire
Crédit : Archives

Trois hommes, âgés de 21, 49 et 56 ans, comparaîtront le 22 janvier devant le tribunal correctionnel de Nantes à la suite de violences commises à l'encontre d'une famille supportrice de l'OM au stade de la Beaujoire, le 1er septembre, a annoncé le parquet.

L'enquête ouverte à la suite de ces violences, à l'occasion d'un match de Ligue 1 opposant le FC Nantes à l'Olympique de Marseille le 1er septembre dernier, "a permis d'identifier et de localiser" ces trois hommes, "insérés professionnellement et non connus des services judiciaires", qui ont été interpellés, indique le procureur de la République de Nantes, Renaud Gaudeul.

Ils devront répondre "des chefs de violences dans une enceinte sportive aggravées par plusieurs circonstances, pour avoir été commises en réunion, pour partie avec arme par destination et pour partie sur un mineur âgé de moins de quinze ans", précise le procureur.

 

Un enfant de six ans agressé

"Le parquet a requis un placement sous contrôle judiciaire comportant en particulier l'interdiction de pénétrer dans une enceinte sportive. Les décisions du juge des libertés et de la détention sont attendues tard dans la soirée" de jeudi, explique M. Gaudeul.

Lors de ce match comptant pour la 4ème journée du championnat, un couple dont le fils de six ans portait un maillot de l'OM avait été agressé et le père avait subi un infarctus dans les tribunes avant d'être conduit à l'hôpital.

 

Des actes condamnés par le FC Nantes et l’OM

Le couple avait reçu "crachats, insultes, bières jetées au visage", avait écrit sur X (ex-twitter) la conjointe de la victime, un récit confirmé par plusieurs journalistes présents à proximité.

La victime avait été prise en charge par les secours, avait-elle précisé, soulignant que "certains supporters ont même pris des selfies devant l'ambulance dans laquelle mon mari était en train de se faire réanimer".

Ces évènements avaient été condamnés par les deux clubs.

 

(avec AFP)