Finistère : thèse accidentelle privilégiée après le décès d'un jeune heurté par un TGV
Publié : 7 mars 2022 à 17h25 par Arnaud Laurenti
L'adolescent, âgé de 15 ans, a été fauché vendredi dernier au Relecq-Kerhuon alors qu'il traversait les voies pour rejoindre sa mère.
La thèse de l'accident est privilégiée après le décès vendredi soir d'un adolescent de 15 ans heurté par un TGV en gare du Relecq-Kerhuon, près de Brest, a appris l'AFP lundi auprès du parquet de la cité du Ponant.
Le jeune garçon a été fauché au moment de traverser les voies après être descendu du TER qui le ramenait de son cours de musique à Brest, a expliqué le procureur de la République Camille Miansoni.
"Il devait traverser les voies pour rejoindre sa maman qui l'attendait de l'autre côté mais un TGV en provenance de Paris et en direction de Brest est arrivé au même moment", a-t-il poursuivi.
Conducteur choqué
"Il va falloir comprendre quelle est la signalétique en place, comment les voyageurs sont prévenus lorsqu'il y a un train qui arrive, etc", a indiqué M. Miansoni, ajoutant que le conducteur du TGV, "choqué", n'avait pas encore été entendu.
La gare du Relecq-Kerhuon, petite commune de près de 11 000 habitants située à huit kilomètres de Brest, n'offre ni passerelle ni passage souterrain. Pour traverser les voies il faut emprunter un passage planchéié, selon le terme de la SNCF. Des pictogrammes lumineux posés à même les voies clignotent pour signaler le passage imminent d'un train.
Ces infrastructures lumineuses "ne sont pas toujours respectées par la clientèle", a réagi auprès de l'AFP la SNCF, disant "s'associe(r) à la douleur de la famille" du jeune garçon.
"Les passages planchéiés sont des infrastructures qui par nature font l'objet d'attentions particulières, après il y en a sur tout le territoire français", a ajouté l'entreprise. Elle dit mener des opérations de prévention notamment auprès des jeunes afin de les alerter du danger de ces passages où les trains ne s'arrêtant pas en gare passent à très vive allure.
(avec AFP)