Grippe aviaire : un premier cas détecté en Vendée

Publié : 4 janvier 2022 à 12h24Arnaud Laurenti

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La France compte désormais 41 foyers de grippe aviaire en élevage, dont un premier en Vendée, a annoncé mardi le ministre de l'Agriculture Julien Denormandie, évoquant une "grande source de préoccupation".

Grippe aviaire : un premier cas en Vendée
Crédit : Pixabay

Le virus avait été détecté pour la première fois dans un élevage du Nord fin novembre. La plupart des cas sont aujourd'hui recensés dans le Sud-Ouest.

"Au moment où je vous parle (...) nous comptons en France 41 foyers de contamination en élevage", a déclaré le ministre lors d'une conférence de presse.

Il estime la situation meilleure que l'hiver dernier, quand l'épizootie avait été à l'origine de près de 500 foyers en élevage et plus de trois millions de volailles, essentiellement des canards, avaient été abattues.

"L'année dernière à la même époque nous étions à plus d'une soixantaine" de foyers. "Cela faisait déjà de nombreuses semaines que la diffusion du virus n'était plus du tout sous contrôle", a poursuivi M. Denormandie.

Vingt foyers se situent dans les Landes, huit dans le Nord, sept dans les Pyrénées-Atlantiques, cinq dans le Gers et un en Vendée, a précisé le ministère à l'AFP.

 

Un foyer identifié en Vendée

La Préfecture de Vendée a confirmé ce midi la détection d'un foyer de gripper aviaire à la suite "d'une suspicion clinique d’IAHP sur un lot de 12 800 dindes chez un éleveur professionnel de Beaufou". Des analyses virologiques ont été réalisées le 1er janvier 2022. "La présence d’IAHP H5N1 (grippe aviaire) a été confirmée par le laboratoire national de référence le dimanche 2 janvier", indique la préfecture.

Les oiseaux présents dans le bâtiment infecté ont été abattus et "le dépeuplement des autres volailles encore présentes sur le site est en cours. Vraisemblablement, l’origine de l’introduction du virus s’est faite via l’avifaune sauvage", précise le communiqué.

Des zones réglementées de protection (ZP) et de surveillance (ZS) sont donc mises en place dans un rayon de 3 et 10 km autour du site "ayant pour objet d’interdire les mouvements d’oiseaux en sortie et entrée de zones".

Les communes concernées dans le rayon des 3 kms sont : Beaufou, Le Poiré-sur-Vie, Les Lucs-sur-Boulogne, Saint-Etienne du Bois.

Les communes concernées par la zone des 10 kms, outre les 4 communes cités précédemment sont : Aizenay, La Chapelle-Palluau, Bellevigny, Saint Denis la Chevasse, La Genetouze, Grand’Landes, Palluau, Rocheservière, Montreverd, Saint-Paul-Mont-Penit et Legé (en Loire-Atlantique).

Les premières visites et analyses faites par les vétérinaires dans ces zones n’ont pas détecté d’autres foyers de contamination.

 

La préfecture de Vendée rappelle que "cette maladie n’affecte que les oiseaux et que la consommation de viande, foie gras et œufs ne présente aucun risque pour l’homme".

 

Un oiseau sauvage dans les Côtes-d'Armor

La présence de l'influenza aviaire a par ailleurs été détectée sur un cadavre de mouette rieuse dans les Côtes-d'Armor, rapporte Ouest-France, sur la commune de Louannec.

La préfecture a annoncé la mise en place d'une zone de contrôle temporaire.