Il échoue pour la 27e fois au baccalauréat !

26 juin 2023 à 13h08 par Oscar Lebreton

InfosLes infos

Liang Shuai, 56 ans, a repassé le "gaokao", l’équivalent du Bac en Chine, pour la 27e fois.

Chine : Il échoue pour la 27e fois au baccalauréat
Crédit : Envato - DR

Dans la province du sud-ouest de la Chine, ce millionnaire s’obstine à intégrer la prestigieuse université de Sichuan. Ses efforts pour obtenir le baccalauréat restent encore cette année sans succès. Une succession d’échecs qui a débuté en 1983.

C’est un élève pas comme les autres qui s’est présenté de nouveau au terrible examen chinois. Après avoir échoué une première fois à l’âge de 16 ans, cet homme d’affaires n’a toujours pas excellé à l’examen qui donne les clés et déverrouille les portes de l’Université de Sichuan.

Ne pas avoir obtenu la réussite scolaire tant espérée ne l’a pas pour autant empêché de réussir sa carrière professionnelle. Après avoir occupé un poste subalterne dans une usine, ce quinquagénaire a fondé sa propre entreprise de matériaux de construction. Une activité prospère qui lui a permis de devenir millionnaire.

Frustré de ne pas avoir autant de réussite dans les cahiers, il retente l’examen en vain. Jusqu’à présent, le chinois est resté sur sa faim.

 

12 heures de révisions par jour

Pendant des mois à avoir la tête dans les livres scolaires, Liang Shuai ne se permet aucune distraction faillant à sa concentration. Autant dire pas d’alcool, pas de sorties, pas même du "mah jong", son jeu favori avec ses amis. Son sentiment d’inachevé le contraint à vivre "une vie de moine". Une vie rythmée par douze heures de révisions par jour.

Une fois les résultats dévoilés, Liang Shuai découvre que cette année n’est toujours pas la bonne. "Je pensais bien que je n’aurais pas un score suffisant pour entrer à l’Université de Sichuan. Mais, je ne m’attendais pas à ce que mon score ne me permette d’entrer dans aucune université, même les moins cotées", confie-t-il à l'AFP, désespéré. Avant d’ajouter "si vraiment, je ne vois pas d’amélioration, je me dis que ce n’est peut-être plus la peine de tenter".

L’homme à la détermination, jusqu’à présent sans faille, est désormais tiraillé entre le fait de renoncer ou de persévérer.