Ils retrouvent le corps d'un homme dont deux jeunes avaient avoué le meurtre il y a 15 jours
Publié : 30 novembre 2022 à 11h29 par Thierry Matonnat
Des agents du Département de la Creuse ont découvert le corps d'un habitant de la Haute-Vienne recherché depuis une quinzaine de jours. Deux jeunes avaient avoué l'avoir tué et avoir abandonné sa dépouille à proximité de la nationale 145.
D’abord un meurtre sans corps
Lors d’une garde à vue pour une affaire de vol de voiture avec violence dans l’Allier, deux jeunes de 18 et 19 ans, originaires de la région parisienne, avouent avoir tué un homme et abandonné son corps pour lui voler son véhicule dans les environs de la RN 145. Les gendarmes identifient la victime : Didier Billard, un homme de 69 ans, disparu le 13 novembre dernier à Saint-Barbant (nord de la Haute-Vienne).
L’affaire est alors prise en charge par le parquet de Limoges qui finit par obtenir les aveux des deux jeunes hommes. Une information judiciaire pour "vol précédé, accompagné ou suivi de violences ayant entraîné la mort" a été ouverte le 20 novembre par le parquet de Limoges.
La brigade de recherche de Limoges va s’employer à retrouver le corps de la victime. Une battue est organisée sur la commune de Saint-Barbant et en Creuse. Des plongeurs sont mobilisés pour sonder les cours d’eau, mais ces recherches restent vaines.
Le corps caché dans les fougères
Lundi 28 novembre, des agents du Département de la Creuse qui débroussaillaient les abords de la D912 A1 trouvent un corps sous des fougères près du hameau de la Drable, sur la commune de Saint-Priest-la-Feuille, au nord-est de La Souterraine près de la N145.
Les agents alertent la gendarmerie qui fera rapidement le lien avec le disparu de Saint Barbant.
La brigade de recherche de Limoges identifie le corps comme étant celui de Didier Billard, lundi après-midi.
Une autopsie va être pratiquée pour tenter de comprendre les circonstances de la mort de la victime.
Les deux suspects, Mohamed E. J., 19 ans, et Mickaël M., 18 ans, sont actuellement en détention provisoire à la maison d’arrêt de Limoges. Les deux hommes encourent la réclusion criminelle à perpétuité.
