Le plus gros paquebot au monde affiche déjà complet avant même sa mise à l’eau

7 novembre 2022 à 14h33 par Joséphine Point

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Alors qu’il est toujours en chantier en Finlande, l’Icon of the Seas de la Royal Caribbean International a déjà vendu tous les billets de sa croisière inaugurale.

Le plus gros paquebot au monde affiche déjà complet avant même sa mise à l’eau
Crédit : Royal Caribbean International | Aerial Starboard Side Night

Ses cabines se sont remplies en moins d’un mois. L’Icon of the Seas de la compagnie américano-norvégienne Royal Caribbean International, dont la mise à l’eau est prévue début 2024, est le bateau de tous les superlatifs.

Plus grand que la Tour Eiffel avec ses 365 mètres de long et 250 000 tonnes, l’"icône des mers" est présenté comme "le premier navire de l’industrie des vacances à combiner le meilleur de toutes les vacances".

La mise en vente de son premier voyage a répondu à toutes les attentes de sa compagnie, la Royal Caribbean International : "L'Icon a obtenu le triple du nombre de réservations le plus élevé que nous ayons jamais eu pour un nouveau navire", a indiqué le vice-président des ventes internationales de Royal Caribbean International, Bert Hernandez, dans une interview avec Travel Weekly.

Des billets jusqu’à 94 000 dollars

Pour faire partie des 7 500 passagers du paquebot, il faut compter au moins 1 000 dollars. Mais selon les options, le tarif d’une réservation peut augmenter. Un client a même déboursé 94 000 dollars pour un pack "Suite familiale ultime" !

Une catastrophe écologique ?

Avec huit quartiers, sept piscines, six toboggans aquatiques en mer, une quinzaine de bars et restaurants ou encore une patinoire… l’offre de l’Icon of the Seas est alléchante. Mais qu’en est-il de son empreinte carbone ?

Alors que la Royal Caribbean International fait remarquer que son navire fonctionnera au gaz naturel liquéfié (GNL), le média en ligne Konbini attire l’attention sur le fait que ce carburant soit "loin d’être une énergie verte". "Le gaz naturel liquéfié se trouve notamment dans les profondeurs de l’arctique et de la toundra et a besoin d’une lourde transformation qui implique notamment un refroidissement à -160°C et un transport par d’énormes méthaniers brise-glace", poursuit le média.

D'après les chiffres du chercheur Robert Howarth pour Médiapart, le GNL pourrait même présenter une empreinte carbone 20 % supérieure à celle du charbon qui est l’énergie fossile la plus polluante au monde.