Limoges : les prostituées volaient les voitures de leurs clients
27 janvier 2023 à 11h37 par Thierry Matonnat
Plusieurs hommes se sont fait voler leur voiture et de l’argent en prenant rendez-vous avec des prostituées sur un site de rencontres coquines. 3 personnes ont été interpellées lundi dernier à Limoges.
Elles attiraient leurs victimes via le site de rencontres coco.fr pour leur voler de l’argent ou leur voiture… Elles comptaient sur la gêne de leurs "clients" bien embarrassés d’aller porter plainte à la police.
Pourtant lundi 23 janvier, un "client" a eu le courage d’appeler la police.
Il avait pris rendez-vous pour une prestation tarifée avec une jeune femme dans un hôtel de la zone nord de Limoges via le site coco.fr. Il l’avait retrouvée sur place comme convenu, l’avait payée et c’est là qu’il a eu la surprise de voir une autre jeune femme les rejoindre. Elles lui demandent alors d’aller acheter des cigarettes en ville, ce qu’il accepte. Légèrement alcoolisé, il laisse le volant à l’une d’entre-elles. Arrivés devant le bureau de tabac, l'homme descend pour acheter les cigarettes. Mais les deux jeunes femmes en profitent pour prendre la fuite avec sa voiture.
Le "malheureux client" comprend qu’il s’est fait avoir et prévient la police.
Les policiers vont monter une planque près de l’hôtel où avait eu lieu le rendez-vous. Ils ne tardent pas à voir arriver un autre véhicule avec un "client" qui se dirige vers la chambre signalée par la victime. Les policiers repèrent également un autre véhicule sur le parking avec les deux jeunes filles correspondant au signalement du vol et un homme encagoulé. Ils procèdent à leur interpellation ainsi qu’à celle d’une troisième jeune fille qui attendait le "client" dans la chambre. Les quatre comparses ont été placés en garde à vue.
Les clefs de trois véhicules volés selon le même scénario ont été retrouvées dans la boîte aux lettres de l’une des filles.
Les deux principales protagonistes de 19 ans ont reconnu avoir des relations sexuelles tarifées. Elles sont convoquées au tribunal le 22 mai. Les deux autres ont été laissés libres sans poursuites.
