The Voice : The Vivi, le jeune "rappeur-streamer" impressionne !
21 février 2021 à 6h00 par Julia Maz-Loumides
Ce samedi 20 février, The Vivi a impressionné le jury de "The Voice" avec son interprétation de "Suicide social" d’Orelsan. De sa chambre à la télévision, le rappeur en herbe n’a pas démérité. Entretien.
Vincent, alias The Vivi, est un jeune streamer sarthois de 21 ans. Sur Twitch, la plateforme de live, il propose à sa communauté des sessions de rap : un talent qui a su convaincre tous les coachs ce samedi soir !
Qu’est-ce qui t’a poussé à participer à The Voice ?
J’ai été contacté par la production qui m’a envoyé un message sur Instagram à la suite d’une vidéo sur TikTok qui a pas mal marché. J’ai tout de suite accepté, ça fait des années que je regarde l’émission et je me suis dit pourquoi ne pas y participer.
Comment t’es-tu préparé à l’émission ?
J’ai beaucoup travaillé le son qu’on m’a proposé de faire aux auditions à l’aveugle. Tous les jours, je le travaillais pendant au moins deux à trois heures. Je n’en reviens toujours pas de participer à The Voice ! C’est à mon tour de prouver que je peux le faire.
Comment est née ta passion pour la musique ?
J’avais six ans quand j’ai commencé la musique. J’ai pris des cours de piano pendant deux ans, et au bout de ces deux années, le directeur de mon école a prévenu mes parents pour leur dire que j’avais l’oreille absolue. Là actuellement, depuis deux ans, je fais aussi de la guitare. En 2010, je me suis lancé sur YouTube en postant mes petites vidéos où je faisais du piano. Et ensuite, je me suis mis au streaming en 2013, ça a commencé par les jeux vidéo, puis, je me suis dit que la musique était vraiment ma passion et que je voulais partager ça avec les gens. Aujourd’hui, j’ai réussi à construire une bonne petite communauté et c’est juste incroyable !
Qu’est-ce que tu penses que The Voice va t’apporter ?
Je pense que l’émission va m’ouvrir des portes. Je suis indépendant, quand tu es indépendant ce n’est pas toujours évident de faire sa place et de faire parler de soi. The Voice va faire parler de moi et c’est ce que je recherche avant tout, histoire de pouvoir développer ma notoriété au maximum.
Peux-tu nous parler de ton choix de chanson ?
J’ai choisi Suicide social d’Orelsan, c’est un son que j’écoute depuis que je suis petit, je l’avais même reprise sur YouTube à l’époque en 2012. C’est un texte très provocateur, ça passait ou ça cassait, et c’est passé. Le fait que les quatre coachs se soient retournés, c’est une fierté, je n’en reviens toujours pas, je n’ai même pas de mots pour décrire ce que je ressens.
Dans quel état d’esprit étais-tu sur scène quand tu as vu que les quatre coachs s’étaient retournés ?
J’ai eu un gros blackout sur scène dû à énormément de stress. Dans ma tête, ça ne tournait pas rond (rires). C’est un accomplissement pour moi que les quatre coachs se soient retournés. C’est fou !
Comment as-tu fait ton choix entre les quatre coachs ?
Je suis quelqu’un qui suit beaucoup le rap et j’ai énormément hésité quand j’ai fait mon choix, mais j’avais déjà une petite idée en tête. C’était soit Vianney, soit Amel Bent. Amel Bent dans le rap, c’est évident ! Je sais qu’à côté de ça, Vianney sait très bien rapper, il a déjà fait des duos, notamment avec Gim’s et Bigflo & Oli. Du coup dans ma tête, mon premier choix, c’était Vianney. Il s’est retourné et du coup je l’ai choisi.
Qu’attends-tu du coaching de Vianney ?
Je veux aller le plus loin possible dans l’aventure avec lui, c’est vraiment mon objectif et j’y crois. Vianney, c’est quelqu’un qui est rempli de bienveillance et je pense qu’il va m’en apprendre beaucoup.
(Entretien retranscrit par Mikaël Le Gac)