Piqûres en boîtes de nuit : 69 cas recensés en Bretagne et Loire-Atlantique
Publié : 6 mai 2022 à 9h36 par Arnaud Laurenti
Plus d'une quarantaine de piqûres ont été signalées à Nantes notamment. Aucune substance toxique n'a jusqu'ici été identifiée.
Soixante-neuf piqûres ont été recensées depuis décembre dans des discothèques et établissements du même type en Bretagne administrative et Loire-Atlantique, sans qu'aucune substance toxique ne soit découverte, a annoncé le parquet général dans un communiqué.
"Le motif de ces agissements, sans contrepartie associée, vol ou violences corollaires, n'est pas identifié", écrit le parquet général de la cour d'appel de Rennes, dont le ressort s'étend sur les cinq départements de la Bretagne historique.
Quinze cas de piqûres ont été signalés à Rennes, 43 à Nantes, quatre à Vannes, un à Lorient, quatre à Saint-Malo, un à Saint-Nazaire et un à Brest, liste-t-il.
"Des investigations, notamment d'analyse et d'expertise, ont été diligentées. Les résultats de ces analyses biologiques sont tous négatifs, tant au GHB (la drogue dite du violeur, ndlr) qu'à d'autres substances toxiques", souligne le parquet général.
Dans le but de donner "une réponse cohérente et globale" à ce phénomène, le procureur général a cependant donné l'instruction que les services d'enquête soient cosaisis avec leur "échelon régional ou zonal".
(avec AFP)