Sera-t-il bientôt possible d'être inhumé avec son animal de compagnie ?

Publié : 1er décembre 2022 à 8h37 par Joséphine Point

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Un député du Rhône a déposé une proposition de loi en ce sens.

Sera-t-il bientôt possible de se faire inhumer avec son animal de compagnie ?
Crédit : illustration Envato - DR

Se faire enterrer avec son chien, son lapin, son chat ou encore son oiseau en cage, le député Alexandre Vincendet est pour. Le quotidien régional Le Parisien dévoile que le député LR (Les Républicains) a déposé une proposition de loi à ce sujet.

Dans son texte, Alexandre Vincendet propose que tout maître qui le souhaite puisse "faire placer dans la sépulture dont il est l’ayant droit les contenants refermant la dépouille ou les cendres de son animal de compagnie". En revanche, le nom de ce dernier ne pourra pas être gravé sur le monument funéraire mais "pourra apparaître par le biais d’une plaque ou d’un dispositif amovible".

Cette proposition de loi peut paraître amusante et pourtant elle est prise au sérieux par le député car, contrairement à d’autres pays européens comme la Suisse et l’Allemagne, il est interdit en France de se faire inhumer avec son toutou.

"J’entends déjà ricaner les cyniques et les moqueurs qui diront que, compte tenu de la période que traverse notre pays, ça ne changera pas la face du monde. Mais c’est pourtant un sujet de préoccupation pour beaucoup de Français", déclare le député du Rhône dans les lignes du Parisien.

Plus de deux tiers des Français y seraient favorables

Selon Alexandre Vincendet, cette préoccupation serait encore plus forte pour "les personnes les plus fragiles, les plus âgées ou les plus isolées". Pour obtenir le soutien de ses homologues à l’Assemblée nationale, il s’appuie sur les résultats d’un récent sondage Ifop commandé par la plateforme Woopets : 68 % des personnes interrogées sont favorables à la mise en place d’une loi permettent d’être enterré avec son animal de compagnie.

Pour l’instant le texte n’est pas encore inscrit à l’agent parlementaire mais il pourrait être examiné en mars lors de la semaine "transpartisane", une semaine consacrée aux textes déposés par tous les groupes politiques. Selon Le Parisien, le député LR assure avoir le soutien d’élus appartenant à d’autres partis que le sien.