Touraine : une ancienne députée marche contre le cancer du sein

30 septembre 2022 à 8h34 par Bastien Bougeard

InfosLes infos

Une marche pour témoigner, sensibiliser, mais aussi alerter. À partir du 1er octobre et tout au long du mois, Sophie Auconie, ancienne députée d’Indre-et-Loire va sillonner son département pour parler du cancer du sein à l’occasion d’octobre rose.

Sophie Auconie
Crédit : B.Bougeard | Alouette

Une marche pour témoigner, sensibiliser, mais aussi alerter. À partir du 1er octobre et tout au long du mois, Sophie Auconie, ancienne députée d’Indre-et-Loire va sillonner son département pour parler du cancer du sein à l’occasion d’octobre rose.

L’ancienne parlementaire a été touchée par la maladie en 2020. « Par manque de vigilance, admet-elle. J’avais des membres de ma famille qui avaient été touchées par cette maladie, mais je n’avais pas fait de mammographie ». Aujourd’hui, cette marche doit permettre de sensibiliser au dépistage, car plus une tumeur est décelée rapidement, plus il sera facile d’enlever la tumeur et d’éviter une ablation ou la chimiothérapie. Mais aussi pour attirer l’attention des pouvoirs publics sur la prise en charge de la maladie.

Un poids moral et financier

Son parcours, va emprunter de nombreux secteurs frappés par la désertification médicale, où l’accès aux soins contre le cancer du sein y est compliqué, ce qu’elle n’a pas vécu. « Mon statut a permis d’accéder rapidement à certains soins qui m’ont évité la chimiothérapie. Mais je ne trouve pas ça juste ! Par exemple, après mon ablation, j’ai pu bénéficier dans la même journée de l’implantation de prothèse, ce qui fait que j’ai pu retrouver une poitrine dès ma sortie de l’hôpital ». En temps normal, il faut attendre un an pour subir cette opération de reconstruction mammaire.

Un rapport du ministre de la Santé espéré

Un délai qui peut peser moralement. « Ma maman a dû attendre un an après son ablation, ça a été très difficile pour elle moralement, alors que la guérison c’est aussi beaucoup de mental ». Ce que souhaite aussi Sophie Auconie, c’est qu’un rapport du ministre de la Santé puissent prendre la mesure de l’enjeu. « Il faut voir ce qui se fait ailleurs en Europe. Il faut veiller à ce que ces opérations puissent se dérouler en une seule fois, ce qui est moins coûteux, mais aussi que les soins soit pris en charge jusqu’au bout. Ce qui n’est pas le cas ». La marche rose de Sophie Auconie démarrera au Petit-Pressigny le 1er octobre, un lieu qui n’est pas dénué de symbole, puisqu’Axel Khan, ancien président de la Ligue contre le cancer décédé il y a un an, était originaire de la commune.