Un "bonus réparation" à partir de la mi-décembre pour les appareils électriques
15 novembre 2022 à 11h03 par Joséphine Point
Un coup de pouce inédit pour allonger la durée de vie des équipements et réduire les déchets.
De 10 € pour une bouilloire ou un grille-pain à 45 € pour un ordinateur : les Français vont bénéficier à la mi-décembre d'un "bonus" pour faire réparer leurs appareils électriques et électroniques.
Ce fonds réparation, prévu par la loi économie circulaire de début 2020, entrera en vigueur le 15 décembre. Seuls les produits qui ne sont plus sous garantie sont concernés par ce "bonus réparation" dont le financement est assuré par les industriels, via les éco-organismes chargés de gérer la fin de vie des appareils.
Dès la mi-décembre, les particuliers pourront se rendre chez l'un des 500 premiers réparateurs agréés (labellisés "QualiRépar") et profiter d'une ristourne forfaitaire.
La liste des appareils concernés
Parmi la trentaine de types d'appareils éligibles : machine à café à filtre, fer à repasser (10 €), aspirateur, perceuse/visseuse, lecteur DVD, home cinéma, instrument de musique, vélo, trottinette (15 €), console de jeux, enceinte (20 €), cave à vin, lave-linge, réfrigérateur/congélateur, tablette, téléphone portable (25 €), téléviseur, vidéoprojecteur (30 €).
L'année 2024 s'ouvrira aux friteuses, imprimantes, robots culinaires et autres fours à micro-ondes. En 2025, seront inclus climatiseurs mobiles, sèche-cheveux, ventilateurs…
Un plus pour le pouvoir d’achat et pour l’environnement
"Ce bonus répond à une logique de pouvoir d'achat, pour réduire le coût de la réparation", explique Nathalie Yserd, directrice générale d'Ecosystem qui gère ce fonds avec un autre éco-organisme, Ecologic. "Tout ce qui contribue à accroître la durée de vie des produits profite à l'environnement, en évitant de reponctionner dans les ressources naturelles", ajoute-t-elle, abordant cependant "avec humilité" un dispositif "précurseur en Europe".
Aujourd'hui on estime à 10 millions le nombre de réparations réalisées chaque année en France, où circulent environ 1,5 milliard d'équipements électriques et électroniques. L’objectif : accroître ce volume de réparations de 20 %.
(avec AFP)